Savez-vous repérer le vagabondage de vos pensées ? Savez-vous ramener votre attention sur le présent ? Deux pré-requis avant d'adopter un nouveau type de relation envers les événements de la vie en général.
Quand vous êtes prêts, vous pouvez continuer en développant une relation différente à l'expérience. Il s'agit de porter délibérément sur toute expérience un regard qui lui permette d'être telle qu'elle est, de l'accepter telle qu'elle est, sans la juger ni essayer qu'elle soit différente.
Une telle attitude d'acceptation passe par l'intégration d'une attitude fondamentale de bienveillance envers l'expérience, même si elle est chargée d'émotions négatives.
On apprend donc à apprécier nos expériences désagréables !
On sort de nos mécanismes habituels d'évitement, d'aversion, de lutte. Désormais, considérons les sensations et les sentiments négatifs dans un esprit d'ouverture et de curiosité plutôt que de les ignorer, de tenter de le nier ou d’en être prisonnier.
Dans quel intérêt ?
Cette attitude mentale facilite l'affaiblissement ou la sensation d'émotions telles que l'anxiété, la tristesse, la colère.
Les recherches menées autour des thérapies cognitive-comportementales (TCC) ont montré depuis longtemps que l'exposition répétée et à petite dose d’un stimulus déclencheur de peur conduit à l'extinction de la réponse de peur.
Le cerveau est capable non seulement d'apprendre à craindre des situations particulières, mais aussi de désapprendre cette réponse. S'il n'avait pas cette capacité de désapprendre les vieilles peurs, nous ne trouverions jamais le courage chaque matin de quitter nos lits douillets protecteurs.
Certains chercheurs considèrent que la méditation de pleine conscience, en nous apprenant à apprivoiser à la fois les expériences agréables et désagréables de notre vie quotidienne, serait une forme intériorisée d’une thérapie TCC par exposition.
Elle nous aiderait à retrouver la liberté de penser et de choisir l’action qui doit être prise. De plus, dans notre quotidien, avec son inévitable lot de fausses alertes et de petits contretemps, l’adoption d’une attitude pleinement consciente pourrait protéger le cerveau de dommages liés au stress et de ses conséquences psychologiques.
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