Une nouvelle recherche montre comment le stress peut altérer votre mémoire.
Lorsque vous êtes stressé, il peut être difficile de vous concentrer sur la tâche à accomplir. Tout ce à quoi vous pouvez penser, c’est combien de temps vous travaillez, à quel point votre couple va mal ou si vous serez en mesure de payer vos factures ce mois-ci.
Le saviez-vous ?
Le stress engendre le stress, car votre incapacité à vous concentrer signifie que vous êtes plus susceptible de faire des erreurs, ce qui aggrave encore la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Les théories du stress et de l’adaptation mettent l’accent sur les composantes cognitives des émotions négatives qui peuvent vous empêcher de surmonter les difficultés auxquelles vous êtes confrontés. Le stress, de ce point de vue, est dans l’esprit du spectateur. C’est cette croyance en votre incapacité à surmonter les défis qui mène aux émotions négatives d’anxiété et d’inquiétude.
Astuce :
Si vous pouvez percevoir la situation menaçante comme un défi (« Je pourrai payer cette facture en réduisant les dépenses ailleurs »), le stress disparaîtra et les émotions positives le remplaceront.
Si un stress aigu stimule votre mémoire, que se passe-t-il lorsque le stress est constant ? Vos ressources mentales s'épuisent pour les détails ordinaires de la vie courante.
Des études de laboratoire sur des rats montrent clairement que le fait de subir un stress chronique induit de manière expérimentale a des effets néfastes à long terme. Ces effets incluent une dégénérescence réelle des neurones dans la région du cerveau responsable de la mémoire et un taux de récupération plus lent de ces dommages. Les chercheurs qui étudient le stress et la mémoire à long terme chez l'homme supposent qu'il existe des effets similaires.
Et si on essayait de réduire nos niveaux de stress pour nous aider à conserver notre mémoire et notre tranquillité d'esprit ? Pschit, on respiiiiire.
Référence : Wirkner, J., Ventura-Bort, C., Schwabe, L., Hamm, A. O., & Weymar, M. (2019). Chronic stress and emotion: Differential effects on attentional processing and recognition memory. Psychoneuroendocrinology, 107, 93–97.
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