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Comment gérer un patron "toxique" ?

Le 16 octobre est la journée nationale des patrons. C'est l'occasion de réfléchir à ce que serait un "bon" patron. Le meilleur patron du monde soutient et respecte ses employés. Ainsi, la satisfaction au travail et le succès de l'entreprise montent en flèche alors qu'un patron difficile peut avoir un impact sur la productivité et le moral de ses employés, ce qui finit par influer sur les résultats de l'entreprise.


Près de 49% des salariés se disent mécontents au travail, généralement à cause d'un patron toxique. On en parle ?


Revenons d'abord aux besoins fondamentaux de chaque employé : sécurité physique, sécurité psychologique, stabilité d'emploi et flexibilité. En donnant vraiment la priorité à l'employé, la confiance mutuelle commencera à s'installer, ce qui propulsera l'engagement des employés – et le succès de l'entreprise – à de nouveaux niveaux.

Profil des "bons" patrons

Voici une liste de caractéristiques qui distingue les "bons" patrons :


* ils donnent une direction claire


* ils possèdent un degré d'intelligence émotionnelle et d'empathie pour les employés


* ils reconnaissent les travailleurs pour leurs performances exceptionnelles


* ils font des retours réguliers


* ils donnent la priorité au réseautage et encouragent la responsabilité de l'employé


* ils construisent la confiance, les partenariats et un climat de sécurité et de stabilité psychologiques


* ils délèguent et favorisent l'indépendance


* ils encouragent le travail d'équipe vers des objectifs clairs et prévisibles


* ils accordent aux employés suffisamment de temps libre pour les journées de soins personnels et de santé mentale.

Profil des patrons "toxiques"

A contrario, voici ce qui pourrait caractériser un patron "toxique" :


* ils surveillent le travail tout en refusant de déléguer


* ils poussent et pressent les employés au point qu'ils ressentent un stress excessif et un épuisement professionnel


* ils ont des exigences déraisonnables en termes d'heures de travail, de charges de travail et de délais


* ils ont une humeur imprévisible si bien que les employés ne savent jamais à quoi s'attendre


* ils créent un climat de frénésie, d'urgence et de tension sans respect pour les émotions des employés ou leur vie personnelle


* ils gèrent le temps de manière inefficace en raison d'une planification excessive et d'un engagement excessif


* ils sont sans empathie pour les employés alors qu'ils leur demandent d'atteindre des objectifs impossibles


* ils ont tendance à être trop critique et intolérant même pour les erreurs les plus mineures des employés


* ils sont insensibles aux problèmes personnels et/ou aux problèmes de santé mentale des employés.

En résumé

Au lieu de demander des conseils, de demander des avis ou de faire preuve d'humilité, les mauvais patrons sont connus pour gouverner d'une main de fer, en utilisant l'intimidation comme moyen de défense contre leurs propres insécurités et en sapant involontairement - plutôt que de soutenir - leurs subordonnés pour renforcer leur position. Ils ont tendance à faire pression sur les employés. Le moral des employés dégringole et l'épuisement professionnel monte en flèche sous un tel régime autocratique.


Le climat de travail est imprévisible et incohérent. L'appréhension, la peur et l'insécurité sont des réactions normales si vous occupez un poste imprévisible. Des patrons trop critiques et trop exigeants deviennent des obstacles à la productivité et à la qualité de votre travail, provoquant des discordes, de l'absentéisme, des retards, de la méfiance et des conflits. Leur style de leadership réduit la productivité et le moral et détruit le jeu d'équipe et le brainstorming créatif sur le lieu de travail.

S'en sortir ?

Vous ne pouvez pas licencier votre patron, mais vous pouvez prendre des mesures qui vous seront bénéfiques à long terme.


1. Évitez la colère, la frustration et l'impatience. Faites preuve de bon sens. Évitez les propos inappropriés, offensants, incendiaires, désobligeants ou les rumeurs. Restez plein de tact, diplomate et surtout toujours professionnel même lorsque vous allez mal. Parlez avec votre patron et essayez de comprendre son côté humain. Essayez de trouver une idée, un passe-temps ou un point de vue qui vous donne un terrain d'entente pour vous connecter avec votre patron afin que vous puissiez rester objectif et voir le problème avec du recul.


2. Sollicitez une réunion avec votre patron. Découvrez quelles sont vos attentes et celles du patron de votre patron. Demandez exactement quel type de performance est attendu de vous pour recevoir une excellente appréciation. Assurez-vous que votre patron comprend votre point de vue, l'importance de votre vie personnelle et vos attentes concernant les exigences du travail. Établissez des priorités, fixez-vous des objectifs et planifiez votre temps en conséquence.


3. Informez vos collègues. D'autres collègues rencontrent généralement des problèmes similaires. Commencez les réunions de groupe de soutien avant ou après le travail ou pendant le déjeuner dans des endroits désignés sur place. En vous réunissant et en discutant des problèmes de manière constructive, vous pouvez développer un système de soutien riche sur lequel puiser dans le cadre de votre travail. Puis planifiez une réunion de groupe avec le patron et expliquez vos préoccupations de manière professionnelle. Demandez une définition des règles de base afin que tout le monde puisse être productif et collaboratif. Cherchez à établir des partenariats professionnels et à résoudre les problèmes avec votre patron afin de développer un climat de travail d'équipe.


Et si tout cela n'est pas possible, fuyez !

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